A la fin de mon relais, le pace-car sort à cause d'un accident grave. Un pilote est tombé et s'est fait rouler dessus. C'est très angoissant de voir un mec que l'on connaît inanimé au bord de la piste (bon rétablissement Jean-Guillaume quand tu me lira !). Mais comme toujours dans ces cas-là, la seule chose à se dire est que ça n'arrive qu'aux autres ou sinon il vaut mieux aller à la pèche, c'est une activité ou il y a moins de risques ! Après 3 tours supplémentaires par rapport à ce qui est prévu, je commence à flipper car malgré mon réservoir de 18l, je dois être très proche de la panne sèche. Marc décide sagement de me faire rentrer aux stands même si la règle d'or en endurance est de ne jamais s'arrêter pendant un pace-car. L'équipage qui était alors en tête avait visiblement la même stratégie de course que nous mais eux ont essayé de faire 2 tours de plus... et bien ils ont perdu puisqu'eux sont tombés en panne sèche.... c'est ballot ;-/
A la fin de mon relais, nous sommes 5ème et grâce à la rapidité de notre pompiste (merci Ronan !), Jacques réussit à repartir avant la fermeture de la voie des stands. J'explique pour ceux qui ne connaissent pas : quand il y a un pace-car, la sortie des stands est ouverte seulement pendant 10 secondes après le passage du peloton. Si on traîne trop à faire le plein d'essence, on est obligé d'attendre un tour. D'ou l'importance d'avoir une équipe efficace dans les stands !
Comme le pace-car va s'éterniser pendant encore 23 minutes, Marc qui officie comme chef de stand, décide que Jacques va effectuer un double-relais, soit 1h20mn. Encore une fois, c'est une sage décision qui va nous permettre de gagner une trentaine de secondes (le temps d'un changement de pilote).
Après le relais de Fredo nous sommes à la 5ème place. Je commence mon dernier relais une nouvelle fois trop relax puisque nous n'avons pas grand-chose à gagner... Mais au bout d'une dizaine de tour, Marc me panneaute que suis 4ème ! il est grand temps de se cracher dans les mains au cas ou !! Je vais me dépouiller pendant cette dernière demi-heure mais les 3 devant nous sont à 1 tour et en plus ils sont plus rapides...
Pas de regrets donc malgré cette 4ème place finale, la place du c** !
Je n'ai pas encore parlé du système de chronométrage embarqué Alfano que j'ai monté sur la moto. Ce truc est vraiment super et indispensable quand on fait de la piste. Par exemple, on voit que je suis le plus rapide dans le 1er partiel mais Fredo me colle 1 seconde dans le 2ème partiel. Grâce à ce truc, je sais ou il va me falloir progresser l'année prochaine... (L'analyse des chronos ici)
Pour finir, je voudrais remercier le DCF et ses bénévoles pour l'organisation de ces courses. Un tel professionnalisme tout en gardant un bel esprit festif mérite un grand bravo. Respect :-D
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Le tour de chauffe avec la pirouette de la n°16

Le départ

Le 1er tour