4H Nogaro 2007
Nous abandonnons cette année la 900IE du club EKM. La brave bête a le droit a une retraite bien méritée. Après avoir essayé le proto de Franck M. il y a 3 ans, je m'étais juré qu'un jour j'aurais la même. Donc j'ai monté cet hiver un moteur de 900IE dans une partie-cycle de 748 (le détail de l'assemblage est ici), ce qui est aujourd'hui la moto idéale pour ce type de course. Exception faite bien sûr de la superbe NCR Millona présente ce WE aux 6 heures, mais le budget n'est pas vraiment le même !
Malheureusement, Marc s'est fracturé la clavicule aux JD du Vigeant et n'est pas encore totalement remis. Pour le remplacer, je fais appel à Fredo qui est cette année sans guidon et qui d'habitude roule aux 6 heures.
Nous inaugurons les nouveaux stands mais on regrette déjà les anciens qui étaient tout pourri. Entre la parano des responsables du circuit qui se la pète plus haut que leur cul, les tarifs exorbitants, la dame pipi qui fait chier, le muret des stands qui est à 50m piste et qui rend inutile tout panneautage, on ne peut pas dire que ce soit une réussite
Malheureusement, Marc s'est fracturé la clavicule aux JD du Vigeant et n'est pas encore totalement remis. Pour le remplacer, je fais appel à Fredo qui est cette année sans guidon et qui d'habitude roule aux 6 heures.
Nous inaugurons les nouveaux stands mais on regrette déjà les anciens qui étaient tout pourri. Entre la parano des responsables du circuit qui se la pète plus haut que leur cul, les tarifs exorbitants, la dame pipi qui fait chier, le muret des stands qui est à 50m piste et qui rend inutile tout panneautage, on ne peut pas dire que ce soit une réussite

En plus, le vendredi midi, autre mauvaise nouvelle, les organisateurs du DCF apprennent que le circuit n'est plus homologué pour 56 motos mais pour 48 ! On ne sait pas qui est le plus à blâmer entre les responsables du circuit, la fédé et la préfecture puisque tout ce beau monde à accepter le règlement particulier du DCF qui mentionnait 56 motos mais une chose est sûre, ils sont tous aussi mauvais les uns que les autres...
Dans l'urgence, les organisateurs décident de faire courir tout le monde en réduisant l'épreuve à 2 fois 3 heures (une pour les numéros pairs et l'autre pour les numéros impairs). C'est une très bonne chose d'avoir fait courir tout le monde et je les félicite pour cela, mais j'aurais préféré une autre répartition des motos. On aurait pu choisir par exemple d'avoir les rapides dans une manche et les plus lents dans l'autre, ou alors une manche avec les + de 750 et l'autre avec les - de 750...
Mais bon... on va faire avec et en fait ça nous conviendra bien le lendemain !
En effet, pour une fois à Nogaro la météo n'est pas de la partie et nous passerons tout le WE à scruter le ciel pour savoir quand la pluie nous tombera dessus. Les numéros pairs qui rouleront juste avant nous auront la malchance de rouler sous la flotte alors que nous, nous aurons le droit à une piste sèche
J'ai d'ailleurs été surpris du peu de chutes qu'il y a eu dans ces conditions (aucun pace-car). Je m'attendais à ce que ce soit l'hécatombe avec les pneus piste homologués que tout le monde utilise mais ça n'a pas été le cas. Ce serait quand même plus sûr pour tout le monde que le DCF autorise les pneus pluie si besoin...
Le samedi matin, je qualifie la moto à la 4ème place avec un beau chrono de 1'49" qui était mon record perso. Pour la course, c'est Fredo qui prend le départ. Comme toujours au LRT le "volontaire" est désigné à l'unanimité moins une voix. Et comme Jacques et moi nous entendons très bien pour ne pas y avoir droit, le choix est rapidement fait
Comme la course fait 3 heures, nous n'avons pas vraiment le choix et il nous faut faire des relais d'une heure. Ça nous arrange bien par rapport aux équipages de 2 pilotes mais ça fait un peu bizarre de faire une endurance avec un seul relais chacun... Fredo, tout comme Marc, est vraiment un spécialiste des départs et a la capacité à être immédiatement dans le jus. Cette fois il est 3ème au 1er tour. Au début du 2ème tour, celui qui était alors 2ème nous fait une belle glissade sur le dos à fond de 5 devant les stands. Plus de peur que de mal (enfin presque) mais j'ai eu bien les pétoches avant que le pilote ne se relève. A la sortie du pace-car, Fredo s'accroche au 1er et parvient à le passer au bout de 40 minutes. Nous sommes donc en tête et en plus Fredo nous a fait le record du tour en 1'44" dans son avant dernier tour !!
Bizarrement et contrairement à l'année dernière, ça ne me fait ni chaud ni froid et je me prépare à prendre le guidon en me disant que de toutes façons nous allons perdre 3 ou 4 places au moment du ravitaillement. La moto est un régal à piloter, je suis vraiment content du résultat qui est proportionnel au nombre d' heures passées dessus.
Je vais faire mon relais en tête sans le savoir en me faisant dépasser juste 10 minutes avant de laisser le guidon à Jacky.
Jacky n'était pas trop fier car il n'a pas roulé depuis près d'un an et il n'avait pas eu le temps de trouver ses marques pendant les essais libres. Il s'en tirera très bien et nous finissons cette année encore sur le podium mais cette fois-ci à la seconde place !!
Mais bon... on va faire avec et en fait ça nous conviendra bien le lendemain !
En effet, pour une fois à Nogaro la météo n'est pas de la partie et nous passerons tout le WE à scruter le ciel pour savoir quand la pluie nous tombera dessus. Les numéros pairs qui rouleront juste avant nous auront la malchance de rouler sous la flotte alors que nous, nous aurons le droit à une piste sèche

J'ai d'ailleurs été surpris du peu de chutes qu'il y a eu dans ces conditions (aucun pace-car). Je m'attendais à ce que ce soit l'hécatombe avec les pneus piste homologués que tout le monde utilise mais ça n'a pas été le cas. Ce serait quand même plus sûr pour tout le monde que le DCF autorise les pneus pluie si besoin...
Le samedi matin, je qualifie la moto à la 4ème place avec un beau chrono de 1'49" qui était mon record perso. Pour la course, c'est Fredo qui prend le départ. Comme toujours au LRT le "volontaire" est désigné à l'unanimité moins une voix. Et comme Jacques et moi nous entendons très bien pour ne pas y avoir droit, le choix est rapidement fait

Comme la course fait 3 heures, nous n'avons pas vraiment le choix et il nous faut faire des relais d'une heure. Ça nous arrange bien par rapport aux équipages de 2 pilotes mais ça fait un peu bizarre de faire une endurance avec un seul relais chacun... Fredo, tout comme Marc, est vraiment un spécialiste des départs et a la capacité à être immédiatement dans le jus. Cette fois il est 3ème au 1er tour. Au début du 2ème tour, celui qui était alors 2ème nous fait une belle glissade sur le dos à fond de 5 devant les stands. Plus de peur que de mal (enfin presque) mais j'ai eu bien les pétoches avant que le pilote ne se relève. A la sortie du pace-car, Fredo s'accroche au 1er et parvient à le passer au bout de 40 minutes. Nous sommes donc en tête et en plus Fredo nous a fait le record du tour en 1'44" dans son avant dernier tour !!
Bizarrement et contrairement à l'année dernière, ça ne me fait ni chaud ni froid et je me prépare à prendre le guidon en me disant que de toutes façons nous allons perdre 3 ou 4 places au moment du ravitaillement. La moto est un régal à piloter, je suis vraiment content du résultat qui est proportionnel au nombre d' heures passées dessus.
Je vais faire mon relais en tête sans le savoir en me faisant dépasser juste 10 minutes avant de laisser le guidon à Jacky.
Jacky n'était pas trop fier car il n'a pas roulé depuis près d'un an et il n'avait pas eu le temps de trouver ses marques pendant les essais libres. Il s'en tirera très bien et nous finissons cette année encore sur le podium mais cette fois-ci à la seconde place !!