Après 2 heures d'attente, 2 pilotes médecin se dévouent pour le remplacer. La piste s'est un peu réchauffée, mais c'est toujours pas ça. D'ailleurs, un des pilotes se gaufre au bout de 3 tours et je suis certain que ça a refroidi encore plus tous les autres pilotes. Je finis la séance en assurant un maximum. Un 2'00" me place en milieu de grille. De retour au paddock, je met tout de suite la main sur les pneus. Merde, ils étaient chauds, j'aurai pu attaquer plus... Le dernier tour, la moto s'est mise a *péter* lors de la coupure des gaz. On a 3/4 d'heure pour essayer de trouver d'ou vient la panne avant que Marc ne parte pour sa séance de qualif. Perdu, on n'a pas assez de temps et on remonte le tout vite fait. Marc s'élance à moitié énervé et nous pète un 1'52" qui nous place en 4ème position sur la grille de départ :-))) On redémonte les carbus et on trouve une grosse merde dans le gicleur de ralenti. Ouf, c'est quand même rassurant de partir en ayant trouve la panne. A 15 heures, c'est le départ... C'est vraiment un grand moment d'angoisse qui me fait flipper de plus en plus même en regardant ça du côté des stands. Marc avionne comme un cinglé et tourne en 1'50" dès les premiers tours !!! Je suis a 20 de tension rien qu'a l'idee qu'il casse la machine.... Mais non, en fait tout va bien marcher tout le long des 4 heures, Marc qui avionne et moi qui flippe tellement que je tourne dans les 1'56". C'est vraiment pas terrible vu que j'etais en 1'52" au mois d'août pour les JD. Marc s'est quand même fait une petite frayeur en roulant sur le pied d'un gus qui venait de se gaufrer devant lui ! Mais plus de peur que de mal car le type n'a rien eu de cassé...

Finalement on se classe 6ème au scratch dans le même tour que le deuxième. Ca va devenir une habitude de voir le drapeau à damiers mais je ne m'en lasse pas encore :-)
Cerise sur le gâteau, le lendemain je passe la moto au banc de puissance : 84,9 CV !! C'est mieux que beaucoup de 900ie de la coupe qui couraient ce même WE.