4 Heures Nogaro 2000
Vendredi matin, un coup d'oeil dehors, merde il a plu pendant la nuit et la piste est trempée. Bon, on va attendre l'après midi pour rouler. L'après-midi, tout va bien, la moto enrhume tout le monde dans la ligne droite et je tourne régulier en 1'54". Le PR19 est super, très puissant mais aussi très progressif, ce qui fait que l'on sent bien les limites à ne pas dépasser.
Samedi matin, pas glop, il fait 3°C et la première séance qualif est à 8 heures
Sur la pré-grille, y'a pas grand monde à rigoler et tous les pilotes appréhendent de prendre la piste sous ce froid de canard. Pour nous rassurer, le prez nous prévient qu'au bout de 15 minutes les pneus seront toujours froids et qu'il convient d'être extrêmement prudent... Coup de bol, façon de parler, le toubib a eu une attaque , ce qui fait que personne ne peut prendre la piste.
Samedi matin, pas glop, il fait 3°C et la première séance qualif est à 8 heures

Sur la pré-grille, y'a pas grand monde à rigoler et tous les pilotes appréhendent de prendre la piste sous ce froid de canard. Pour nous rassurer, le prez nous prévient qu'au bout de 15 minutes les pneus seront toujours froids et qu'il convient d'être extrêmement prudent... Coup de bol, façon de parler, le toubib a eu une attaque , ce qui fait que personne ne peut prendre la piste.
Après 2 heures d'attente, 2 pilotes médecin se dévouent pour le remplacer. La piste s'est un peu réchauffée, mais c'est toujours pas ça. D'ailleurs, un des pilotes se gaufre au bout de 3 tours et je suis certain que ça a refroidi encore plus tous les autres pilotes. Je finis la séance en assurant un maximum. Un 2'00" me place en milieu de grille. De retour au paddock, je met tout de suite la main sur les pneus. Merde, ils étaient chauds, j'aurai pu attaquer plus... Le dernier tour, la moto s'est mise a *péter* lors de la coupure des gaz. On a 3/4 d'heure pour essayer de trouver d'ou vient la panne avant que Marc ne parte pour sa séance de qualif. Perdu, on n'a pas assez de temps et on remonte le tout vite fait. Marc s'élance à moitié énervé et nous pète un 1'52" qui nous place en 4ème position sur la grille de départ :-)))
On redémonte les carbus et on trouve une grosse merde dans le gicleur de ralenti. Ouf, c'est quand même rassurant de partir en ayant trouve la panne.
A 15 heures, c'est le départ... C'est vraiment un grand moment d'angoisse qui me fait flipper de plus en plus même en regardant ça du côté des stands. Marc avionne comme un cinglé et tourne en 1'50" dès les premiers tours !!! Je suis a 20 de tension rien qu'a l'idee qu'il casse la machine.... Mais non, en fait tout va bien marcher tout le long des 4 heures, Marc qui avionne et moi qui flippe tellement que je tourne dans les 1'56". C'est vraiment pas terrible vu que j'etais en 1'52" au mois d'août pour les JD. Marc s'est quand même fait une petite frayeur en roulant sur le pied d'un gus qui venait de se gaufrer devant lui ! Mais plus de peur que de mal car le type n'a rien eu de cassé...

Cerise sur le gâteau, le lendemain je passe la moto au banc de puissance : 84,9 CV !! C'est mieux que beaucoup de 900ie de la coupe qui couraient ce même WE.

Cerise sur le gâteau, le lendemain je passe la moto au banc de puissance : 84,9 CV !! C'est mieux que beaucoup de 900ie de la coupe qui couraient ce même WE.