333 Miles Vigeant 2008
Aux essais libres du vendredi, nous effectuons une vraie mesure de conso qui nous permet de constater qu'avec un plein, on doit pouvoir tenir 2 heures ! Pas d'hésitations donc pour la course, nous ferons des relais de 45mn avec un ravitaillement un relais sur deux.
Marc qualifie la moto en 15ème position. Pas d'inquiétude, en endurance c'est la régularité qui compte et comme en course notre équipage est très homogène, l'objectif est cette fois encore le podium
Je prends le 2ème relais en espérant pouvoir tourner en 2'02" régulier mais malheureusement, en plus de la chaleur (36°) qui n'incite pas à aller au bout de ses propres limites, mon départ est catastrophique en me retrouvant dès le 1er virage dans un peloton duquel je vais avoir un mal fou à m'extirper.
A la 1ère heure de course, nous sommes classés 11ème
Au bout de 25 minutes de mon relais, je parviens quand même à aligner des tours en 2'02" quand à un quart d'heure de la fin de mon relais : broaaaa... plus rien... c'est la panne sèche
Sur le coup je me suis dit que l'on s'était royalement planté dans nos calculs de conso et je commence à secouer la moto dans tous les sens en espérant encore pouvoir regagner les stands ! A ce moment-là je sens un truc contre ma cuisse et je jette un oeil pour voir ce qu'il se passe...
Horreur !!!! y'a un geyser d'essence qui sort de dessous le réservoir, juste au dessus du cylindre arrière chauffé à blanc
Immédiatement je coupe le moteur et prie pour que la moto ne s'enflamme pas et que je n'aie pas à sauter en marche !
Ouff... je suis vivant et j'ai réussi à aller en roue libre presque jusqu'au raccordement du petit circuit... ben y'a plus qu'à pousser maintenant
C'est la 2ème fois que ça m'arrive à cet endroit et j'ai maintenant l'expérience de la chose : surtout partir doucement pour ne pas se mettre le palpitant dans le rouge ! Heureusement, les commissaires ont maintenant le droit d'aider à pousser et je les remercie tous très chaudement. Y'a pas de meilleurs termes avec le cagnard qu'il fait !
En arrivant dans le stand, tout le monde fait la sieste... c'est le défaut de notre système avec l'Alfano et sans panneautage. Mais avec le recul, ça n'a pas beaucoup d'importance : sur des endurances courtes, le moindre imprévu se paye au prix fort au niveau du classement.
Comme je suis à bout de souffle, j'ai bien du mal à me faire comprendre : "mais non... je vous jure... je ne suis pas tombé !!" Y'a pleins de graviers partout dans le stand et tout le monde me regarde d'un air dubitatif
pffff... c'est vraiment trop injuste... personne ne me croit jamais Donc je prends les clés et démonte le réservoir. Là on trouve le problème : la durite de sortie de pompe à essence est explosée sur 5 cm ! Pourquoi ? mystère...
Le temps de réparer ça, nous avons dégringolé à la 44ème place en ayant perdu 6 tours sur le premier
Jacky prend la moto pour le 3ème relais. Il va rapidement battre son record perso et nous péter un 2'01" mais surtout m'épater en alignant des séries de tours en 2'02". Pas mal pour un vétéran
Y'a quand même un truc qui me rassure, pour la 1ère fois il va revenir fatigué de son relais !
A la 2ème heure, nous sommes classés 40ème à 7 tours du leader.
Marc prend la moto pour la 4ème relais avec des chronos un peu moins bons que que pour le 1er relais. La fatigue et le manque de motivation sans doute. A la 3ème heure, il remonte quand même la moto à la 29ème place à 7 tours du leader.
Je pars pour mon dernier relais en espérant ne pas avoir à payer la rentrée à la poussette de tout à l'heure. Je vais donc partir sur un faux rythme et je vais encore mettre un temps fou avant de descendre les chronos en 2'02". Et puis, comme l'année passée, je vais retomber sur ma bête noire, une 1000SS qui roule 2 secondes moins vite que moi mais que j'arrive pas à doubler Après 2 ou 3 tentatives désespéres de freinage qui faillirent m'envoyer dans les graviers, je baisse les bras et décide de finir mon relais derrière lui. Si on avait été bien classé, j'aurais tout fait pour le passer mais pour moi non plus la motivation n'y est plus....
Je laisse la moto à Jacky pour le dernier relais à la 25ème place et à 8 tours du leader.
Jacky va à nouveau faire un relais épatant et finir la course à la 21ème place mais surtout à 7 tours plus 8 secondes du leader. Comme le 2ème finit à 1'58", on aurait donc fini à la 2ème place sans la panne du début de course
C'est rageant mais cette fois c'est à notre tour d'être en manque de veine... et puis en analysant les feuilles des temps, on peut être sûr qu'il y a au moins 4 ou 5 équipages qui se disent la même chose que nous ! Ca ira mieux la prochaine fois
Pour finir, encore une fois les organisateurs et bénévoles du DCF peuvent être fiers d'eux. Le week-end des 333 Miles aura été parfait et la nouvelle formule est un réel succès auprès d'une très grande majorité des 135 équipages présents... continuez comme ça, c'est parfait !
Marc qualifie la moto en 15ème position. Pas d'inquiétude, en endurance c'est la régularité qui compte et comme en course notre équipage est très homogène, l'objectif est cette fois encore le podium
Je prends le 2ème relais en espérant pouvoir tourner en 2'02" régulier mais malheureusement, en plus de la chaleur (36°) qui n'incite pas à aller au bout de ses propres limites, mon départ est catastrophique en me retrouvant dès le 1er virage dans un peloton duquel je vais avoir un mal fou à m'extirper.
A la 1ère heure de course, nous sommes classés 11ème
Au bout de 25 minutes de mon relais, je parviens quand même à aligner des tours en 2'02" quand à un quart d'heure de la fin de mon relais : broaaaa... plus rien... c'est la panne sèche
Sur le coup je me suis dit que l'on s'était royalement planté dans nos calculs de conso et je commence à secouer la moto dans tous les sens en espérant encore pouvoir regagner les stands ! A ce moment-là je sens un truc contre ma cuisse et je jette un oeil pour voir ce qu'il se passe...Horreur !!!! y'a un geyser d'essence qui sort de dessous le réservoir, juste au dessus du cylindre arrière chauffé à blanc
Immédiatement je coupe le moteur et prie pour que la moto ne s'enflamme pas et que je n'aie pas à sauter en marche !
Ouff... je suis vivant et j'ai réussi à aller en roue libre presque jusqu'au raccordement du petit circuit... ben y'a plus qu'à pousser maintenant C'est la 2ème fois que ça m'arrive à cet endroit et j'ai maintenant l'expérience de la chose : surtout partir doucement pour ne pas se mettre le palpitant dans le rouge ! Heureusement, les commissaires ont maintenant le droit d'aider à pousser et je les remercie tous très chaudement. Y'a pas de meilleurs termes avec le cagnard qu'il fait !
En arrivant dans le stand, tout le monde fait la sieste... c'est le défaut de notre système avec l'Alfano et sans panneautage. Mais avec le recul, ça n'a pas beaucoup d'importance : sur des endurances courtes, le moindre imprévu se paye au prix fort au niveau du classement.
Comme je suis à bout de souffle, j'ai bien du mal à me faire comprendre : "mais non... je vous jure... je ne suis pas tombé !!" Y'a pleins de graviers partout dans le stand et tout le monde me regarde d'un air dubitatif
pffff... c'est vraiment trop injuste... personne ne me croit jamais
Donc je prends les clés et démonte le réservoir. Là on trouve le problème : la durite de sortie de pompe à essence est explosée sur 5 cm ! Pourquoi ? mystère...Le temps de réparer ça, nous avons dégringolé à la 44ème place en ayant perdu 6 tours sur le premier
Jacky prend la moto pour le 3ème relais. Il va rapidement battre son record perso et nous péter un 2'01" mais surtout m'épater en alignant des séries de tours en 2'02". Pas mal pour un vétéran
Y'a quand même un truc qui me rassure, pour la 1ère fois il va revenir fatigué de son relais !
A la 2ème heure, nous sommes classés 40ème à 7 tours du leader. Marc prend la moto pour la 4ème relais avec des chronos un peu moins bons que que pour le 1er relais. La fatigue et le manque de motivation sans doute. A la 3ème heure, il remonte quand même la moto à la 29ème place à 7 tours du leader.
Je pars pour mon dernier relais en espérant ne pas avoir à payer la rentrée à la poussette de tout à l'heure. Je vais donc partir sur un faux rythme et je vais encore mettre un temps fou avant de descendre les chronos en 2'02". Et puis, comme l'année passée, je vais retomber sur ma bête noire, une 1000SS qui roule 2 secondes moins vite que moi mais que j'arrive pas à doubler
Après 2 ou 3 tentatives désespéres de freinage qui faillirent m'envoyer dans les graviers, je baisse les bras et décide de finir mon relais derrière lui. Si on avait été bien classé, j'aurais tout fait pour le passer mais pour moi non plus la motivation n'y est plus....Je laisse la moto à Jacky pour le dernier relais à la 25ème place et à 8 tours du leader.
Jacky va à nouveau faire un relais épatant et finir la course à la 21ème place mais surtout à 7 tours plus 8 secondes du leader. Comme le 2ème finit à 1'58", on aurait donc fini à la 2ème place sans la panne du début de course
C'est rageant mais cette fois c'est à notre tour d'être en manque de veine... et puis en analysant les feuilles des temps, on peut être sûr qu'il y a au moins 4 ou 5 équipages qui se disent la même chose que nous ! Ca ira mieux la prochaine fois
Pour finir, encore une fois les organisateurs et bénévoles du DCF peuvent être fiers d'eux. Le week-end des 333 Miles aura été parfait et la nouvelle formule est un réel succès auprès d'une très grande majorité des 135 équipages présents... continuez comme ça, c'est parfait !