300 Miles Vigeant 2002
Je réalise un honorable 2'09" (vu l'heure qu'il est, c'est un exploit pour moi), Jacky un excellent 2'05" et Marc un sublime 2'03''97
Je sais que la limite des qualifs était placé à 2'05" mais comme tout le monde devrait le savoir il n'y a rien de plus dur que de réussir de pouvoir calquer sa vitesse à une seconde près sur circuit. La punition arrive au briefing : tous les pilotes sous les 2'04" (10 pilotes) seront sur liste d'attente aux 4H de Nogaro. Je profite de l'espace que je me suis réservé pour exprimer mon point de vue : il suffit de regarder le nombre d'équipages en 2'00" ou moins (13équipages) au bout de la course pour se rendre compte que les 300 Miles ne sont plus une course de poireaux et que le niveau est de pilotage est équivalent à celui des 600 Miles. A partir de la, laisser partir un vrai poireau qui tourne en 2'37'', je trouve que c'est à la limite du dangereux pour les autres et qu'il y a un réel risque d'accident à laisser partir une chicane mobile lors d'une course car il s'agit bien d'une course et non pas d'une Journée Ducati, qui elle est bien une occasion de découvrir la piste. Certains pensent que ceux qui roulent en 2'00'' devrait aller aux 600 Miles. Mais est-ce la solution de placer 100 équipages candidats pour 56 places en 600 Miles pour laisser seulement 40 candidats aux 300 ? Cela signifierait la fin des 300 Miles. Pour ma part je n'ai aucune envie de rouler avec ma "vielle" moto de 1991 aux 600 Miles, d'abord parce que je vais tout casser avec des courses de 8 heures, ensuite parce qu'il est nettement moins amusant de se bagarrer avec des motos ayant le double de puissance
Fin de la parenthèse, on passe à la course à présent. Marc, comme à son habitude met 3 plombes à trouver le bouton de démarreur et perd une dizaine de places. Enchanté avec les Pirelli, il réalise rapidement un joli 2'00" (4 secondes de moins que son précédent record) mais surtout tourne régulièrement en 2'02" ce qui le fait remonter à la 4ème place lorsque survient le pace-car. Nous nous étions convenus la veille que si le pace-car entrait alors que nous étions proche d'un relais, on tenterait de faire un changement de pilotes en espérant pouvoir repartir avant que le feu de la voie des stands ne repasse au rouge. Ben c'est perdu, on a perdu un tour et on se retrouve à la 18ème place :-(( Au moins, comme ça on est fixé : quand il y a un pace-car, il ne faut surtout pas sortir !
Jacky tourne lui aussi très bien puisqu'il est régulier en 2'04'' avec un beau 2'02" (3 secondes de moins que son précédent record). Je crois bien que ces nettes améliorations au chrono sont dues au simple changement de démultiplation (15x38 au lieu de 15x39) parce que je vois pas d'autres raisons...
Lorsque vient mon tour de prendre le relais, nous sommes remonté à la 12ème place. Au bout d'un tour, je vois Ronan, mon collègue qui roule sur la 900ie de notre club, sortir de la voie des stands. C'est le début de notre lutte fratricide qui va durer les 2 heures et demi de course restantes. Je parviens à lui faire les freins au bout d'un tour (merci Brembo) mais ce rascal va rester coller à mes basques pendant tout le relais. Nous tournons régulier un 2'06" avec un petit 2'04" (j'égale mon propre record). Plusieurs fois la moto part en dérive à la sortie du Trop-Tard (virage le + lent du circuit) mais je me dis alors que ce n'est pas vraiment inquiétant car après tout je ne connais pas ces pneus et pour l'instant il n'y avait rien de dangereux. Je finis mon relais avec la 900ie collée à mon garde-boue mais l'honneur est sauf, il est resté derrière ! Nous sommes alors remonté à la 10ème place. Marc repart et nous refait un beau relais régulier en 2'02"/03". Lorsque arrive le tour de Jacky, je prend le temps de regarder la gueule qu'ont les pneus : aie aie aie :-(( Ils commencent à cramer et la gomme dessine de belles vagues sur les flancs !!
J'en parle à Marc et lui aussi à remarqué que la moto glissouillait lors des grosses ré-accélérations mais cela ne l'a pas gêné plus que cela.
Bon, espérons que cela dure lorsque arrivera mon tour ...
A vrai dire, je n'y pensais plus lorsque j'ai pris le guidon pour la dernière demi-heure de course. J'espérais retomber sur mon collègue avec la 900ie mais heureusement que je n'ai pas su qu'il était reparti avec seulement 7 secondes d'avance sur moi parce que les pneus ont finis de rendre l'âme !! Dès que j'essayais d'accélérer un peu, la moto partait en dérives inquiétantes de l'arrière et j'ai décidé de finir la course en prenant soin de rester sur mes roues
A un quart d'heure de la fin, je vois un mec se relever après le pif-paf. Merde, c'est Ronan avec la 900ie !! Ben lui, il n'a pas su gérer la pression... Pour la 6ème fois consécutive, j'ai le plaisir de voir le drapeau à damier et celui-ci me réjouit encore plus que les autres car pour une fois, nous ne sommes pas largués au Vigeant puisque nous finissons à la 10ème place
Une fois arrivé au parc fermé, je suis soulagé en constatant que le pneu arrière était vraiment mort et que ça ne glissait pas que dans la tête !! J'aurai essayé les Pirelli SC1 mais ce n'est vraiment pas concluant pour les courses d'endurance. La prochaine fois, je prendrai moins de risques en choisissant des Dunlop.
Un pneu qui est mort pour la piste, ça donne ça... Admirez les arrachements de gommes sur le flanc gauche et le magnifique plat sur le flanc droit ainsi que les vagues formées par la gomme. Les SC1 sont les pneus les + tendre de chez Pirelli. Un copain qui roulait en SC2 (gomme + dure) avec les siens dans un état aussi minable que les miens...
Je sais que la limite des qualifs était placé à 2'05" mais comme tout le monde devrait le savoir il n'y a rien de plus dur que de réussir de pouvoir calquer sa vitesse à une seconde près sur circuit. La punition arrive au briefing : tous les pilotes sous les 2'04" (10 pilotes) seront sur liste d'attente aux 4H de Nogaro. Je profite de l'espace que je me suis réservé pour exprimer mon point de vue : il suffit de regarder le nombre d'équipages en 2'00" ou moins (13équipages) au bout de la course pour se rendre compte que les 300 Miles ne sont plus une course de poireaux et que le niveau est de pilotage est équivalent à celui des 600 Miles. A partir de la, laisser partir un vrai poireau qui tourne en 2'37'', je trouve que c'est à la limite du dangereux pour les autres et qu'il y a un réel risque d'accident à laisser partir une chicane mobile lors d'une course car il s'agit bien d'une course et non pas d'une Journée Ducati, qui elle est bien une occasion de découvrir la piste. Certains pensent que ceux qui roulent en 2'00'' devrait aller aux 600 Miles. Mais est-ce la solution de placer 100 équipages candidats pour 56 places en 600 Miles pour laisser seulement 40 candidats aux 300 ? Cela signifierait la fin des 300 Miles. Pour ma part je n'ai aucune envie de rouler avec ma "vielle" moto de 1991 aux 600 Miles, d'abord parce que je vais tout casser avec des courses de 8 heures, ensuite parce qu'il est nettement moins amusant de se bagarrer avec des motos ayant le double de puissance

Lorsque vient mon tour de prendre le relais, nous sommes remonté à la 12ème place. Au bout d'un tour, je vois Ronan, mon collègue qui roule sur la 900ie de notre club, sortir de la voie des stands. C'est le début de notre lutte fratricide qui va durer les 2 heures et demi de course restantes. Je parviens à lui faire les freins au bout d'un tour (merci Brembo) mais ce rascal va rester coller à mes basques pendant tout le relais. Nous tournons régulier un 2'06" avec un petit 2'04" (j'égale mon propre record). Plusieurs fois la moto part en dérive à la sortie du Trop-Tard (virage le + lent du circuit) mais je me dis alors que ce n'est pas vraiment inquiétant car après tout je ne connais pas ces pneus et pour l'instant il n'y avait rien de dangereux. Je finis mon relais avec la 900ie collée à mon garde-boue mais l'honneur est sauf, il est resté derrière ! Nous sommes alors remonté à la 10ème place. Marc repart et nous refait un beau relais régulier en 2'02"/03". Lorsque arrive le tour de Jacky, je prend le temps de regarder la gueule qu'ont les pneus : aie aie aie :-(( Ils commencent à cramer et la gomme dessine de belles vagues sur les flancs !!
J'en parle à Marc et lui aussi à remarqué que la moto glissouillait lors des grosses ré-accélérations mais cela ne l'a pas gêné plus que cela.
Bon, espérons que cela dure lorsque arrivera mon tour ...
A vrai dire, je n'y pensais plus lorsque j'ai pris le guidon pour la dernière demi-heure de course. J'espérais retomber sur mon collègue avec la 900ie mais heureusement que je n'ai pas su qu'il était reparti avec seulement 7 secondes d'avance sur moi parce que les pneus ont finis de rendre l'âme !! Dès que j'essayais d'accélérer un peu, la moto partait en dérives inquiétantes de l'arrière et j'ai décidé de finir la course en prenant soin de rester sur mes roues

A un quart d'heure de la fin, je vois un mec se relever après le pif-paf. Merde, c'est Ronan avec la 900ie !! Ben lui, il n'a pas su gérer la pression... Pour la 6ème fois consécutive, j'ai le plaisir de voir le drapeau à damier et celui-ci me réjouit encore plus que les autres car pour une fois, nous ne sommes pas largués au Vigeant puisque nous finissons à la 10ème place

Une fois arrivé au parc fermé, je suis soulagé en constatant que le pneu arrière était vraiment mort et que ça ne glissait pas que dans la tête !! J'aurai essayé les Pirelli SC1 mais ce n'est vraiment pas concluant pour les courses d'endurance. La prochaine fois, je prendrai moins de risques en choisissant des Dunlop.
Un pneu qui est mort pour la piste, ça donne ça... Admirez les arrachements de gommes sur le flanc gauche et le magnifique plat sur le flanc droit ainsi que les vagues formées par la gomme. Les SC1 sont les pneus les + tendre de chez Pirelli. Un copain qui roulait en SC2 (gomme + dure) avec les siens dans un état aussi minable que les miens...